Quand surviennent les petits tracas de la vie, deux manières d'aborder les choses, manières conditionnées le plus souvent par l'état d'esprit du moment, donc à savoir : le verre à moitié vide et le verre à moitié plein.
Ce we j'aurais pu me prendre pour madame Murphy et ses lois. Encore te encore, en espérant que ce n'était pas que le début d'accord?
Bref mais qu'est il arrivé? des petits tracas j'ai dit.
En ce beau samedi ensoleillé et chaud (le deuxième de l'année, fêtons et célébrons avec joie l'astre solaire, alleluiah!), je me décide enfin à faire réviser mon vélo et de partir arpenter les rues de Paris avec, histoire de mettre en selle (de vélo) ma décision d'aller le plus possible au travail en vélo, à La Défense, autant dire un lieu bien exposé à une faune qui serait tentée de partager mon loisir, voir de partir avec. Après une quinzaine de km je m'arrête aux Batignolles, histoire de boire un coca light en terrasse avec une amie. J'attache avec précaution ma monture à un arbre. De ma terrasse mon champ de vision est réduit mais je vois bien deux jeunes qui stationnent au niveau de l'arbre sans voir ce qu'ils font, je surveille d'un oeil distrait essayant de faire taire une petite voix paranoiaque "mais non pas d'apriori, même si ça a l'air de voyous, ils ne feraient pas ça devant tout le monde à 17h", ils finissent par s'en aller au bout d'une quinzaine de minutes. Quand je retourne à mon vélo, et bien si c'est deux petits cons avaient bien essayé de cisailler l'antivol "avec une grosse pince" dixit un passant. Antivol 1- 0 Face de délinquant.
Comment voir la chose?
- Mon vélo est toujours en ma possession
- Mon antivol qualifié de faible protection au barème décathlon aurait pu céder avec des plus acharnés
- Acheter un antivol niveau 4 en prévision de le laisser à coté du bureau et être plus sure de le retrouver
- Oui on peut oser un vélo en plein jour devant tout le monde et de ce fait savoir que des gens se promènent dans la rue avec des cisailles dans leur sac.
Deuxième petit tracas du we... un samedi soir où j'aurais du sortir, où finalement je restais tranquillement chez moi avec l'ambition de me coucher tot (26 km de vélos ça m'avait fatiguée, pour une première fois), et puis finalement j'enchaine les conneries à la télé et repousse le moment de me coucher... et au moment de me coucher j'entends du goutte à goutte... mais qu'est ce donc? une paranormal activity? non... juste mon cumulus ballon d'eau chaude qui a décidé de se détraquer et d'avoir une fuite sur le dessus, oui oui sur le dessus. Après avoir vainement tenté de stopper la marche du cumulus comme l'arrêt au niveau du panneau électrique (sachez que il continue à avoir des mouvement d'eau apparemment à l'intérieur apparemment même si on pense l'avoir éteint) ou tout simplement trouver un robinet qui stoppe l'eau à ce niveau, une solution s'est imposée : COUPER L'ARRIVEE D'EAU... me voilà en nuisette dans le couloir à aller le fermer en espérant ne pas me tromper. Et depuis samedi soir je ne rallume l'eau que le temps d'une vaisselle ou d'une douche, juste le temps que le haut du cumulus en forme de vasque ne se remplisse.
Comment voir la chose?
- Ca aurait pu arriver quand j'étais en vacances ou au bureau ou même pendant mon sommeil et là merci les dégats, non ça a eu lieu quand j'étais là avec juste une petite flaque à essorer
- Je vais en profiter pour faire réparer le WC également quand le plombier viendra
- Je vais être obligée d'aller au sport avant le taf pour prendre ma douche
- Je prends conscience de l'importance de l'eau, surtout quand on n'en a pas.
Des problèmes, petits, mais qui ont leur solution (enfin j'espère quand même que le cumulus va être vite réparée).
Et pour finir, un petit rhume chopper pendant la grosse chaleur de samedi, ça fallait le faire mais par contre je ne sais pas comment le prendre ....
Question subsidiaire : quel est mon état d'esprit??