Note :
Cela dit j'aime beaucoup l'analyse de l'amour qui en est fait à la fin... ça me fait un peu réfléchir..
Au bord de la loose pour cause de défection inopinée de l’amant du we, dommage je venais de quérir mon nouveau jouet chez Anne-Lolotte (pas la peine d’insister je ne dirai pas quoi ! mais c'est sur son site SoftParis), j’ai décidé de me changer les idées dimanche en allant voir un de mes genres de film préféré, l'horreur… et après on se demande pourquoi je suis célibataire.
Au moins avec un titre comme celui là je devrais attirer quelques pervers s'attendant à voir comment on fait une branlette au ciné. Rien de plus facile, foncez voir Irina Palm avec Marianne Faithfull ou l'histoire d'une grand-mère qui, pour sauver son petits-fils malade, met tout en oeuvre pour trouver l'argent nécessaire pour le traitement. Et que va-t-elle trouver comme job : faire des branlettes dans un sex-shop. Même qu'elle se révèle très douée dans son activité. Je ne sais pas comment il faut voir ce film : le sacrifice de cette grand-mère pour son petit-fils? ou alors la femme qui se révèle dans cette activité? Car elle va indubitablement changer suite à cette expérience. Je la trouve finalement très proche de l'héroine de cette chanson du répertoire de Marianne Faithfull herself, Lucie Jordan :
Se découvrir, se révéler, car je ne sais pas, mais elle semble plutot bien la petite dame...
Et ne pas rester scotché sur le postulat de départ, ce film n'est pas voyeur ni scabreux et se révèle même de temps en temps drôle.
Bref, ai je une émotivité nouvelle qui va de paire avec ma vocation Caroline Ingalls, mais j'aime même failli avoir une petite larme ...
Note :
Ce we, donc avec un peu de retard, je suis allée voir The Golden Door, film italien traitant de l’immigration (italienne entre autre) vers les Etats-Unis. Le pitch : une famille sicilienne décide d’immigrer vers la terre promise avec des espoirs de richesse. En fait c’est surtout le père qui traîne toute sa petite famille car un des fistons et la grand-mère ne sont pas très chauds. En cours de route ils font la connaissance de Lucy , alias Charlotte Gainsbourg, rouquine anglaise énigmatique qui s’incruste dans leur petit groupe. Le récit se fait du départ du village jusqu’à l’obtention ou non du visa d’entrée à Ellis Island. Bon bon …mon avis… mitigé je dois bien avouer. Peu de dialogues, des gros plans sur des visages crasseux, des mains crasseuses, des pieds crasseux. Des scènes un peu loufoques servant à alimenter le mythe du rêve américain. Et une certaine lenteur très lente qui peut facilement ennuyer. Maintenant le contexte de l’histoire est là, le sujet de l’immigration du début du siècle est traité de façon intéressante, surtout le traitement à Ellis Island, les images sont superbes et Charlotte… ah Charlotte toujours aussi magnifique.
Ah oui quand on met de l’énigmatique dans une histoire, ben on aime bien que ce soit résolu à la fin, m’enfin !!
Note :
Pour l'esthétisme du film et Charlotte, parce que quand même je me suis un peu ennuyée.
Oui bon ils auront ma peau parce que je le veux (vaux?) bien, et surtout parce que je l'ai dans la peau (??). Beaucoup de compliqué et très peu de simple, mais j'ai envie de m'accrocher. Bref passons... la suite peut être un jour.
Je suis allée voir mercredi le film de la semaine, 300. Une pure merveille, un peu sanglante certes, mais très bien. L'histoire de 300 spartiates qui décidèrent de résister à l'envahisseur perse. Le visuel est très beau, je ne parle pas de décor vu que tout est numérique, mais les couleurs, les images (ralenti à la matrix se succédant avec des accélérations..très bien), c'est à voir. Bon il faut quand même se mettre en tête qu'à l'origine c'est une BD, ce qui explique certaines excentricités des personnages, notamment vestimentaires et physiques, que certains jeunes (eux qui lisent des bouquins avec images pourtant) n'ont pas eu l'air de bien capter vu leurs rires stupides et moqueurs. Imaginez une bande de 300 potes musculeux-adipeux qui passent tout le film en slip et cape...Beaucoup de dialogues pompeux, en même temps c'est une ode à gloire de valeureux guerriers, ça ne peut donc être autrement. En fait j'ai l'air un peu négative (pour ne pas faire comme tout le monde en fait), mais oui j'avoue que si on reste sur le scénario (hommes, guerre, femme au foyer qui attend,...) il n'est pas bien riche mais le côté esthétique du film et la prouesse technique rachètent tout le reste. A aller voir absolument pour enrichir sa culture cinématographique!
Note :
Parce qu’il m’arrive aussi de lire, voilà un des bouquins lus pendant mes dernières vacances : Gaia de Yannick Monget. L’histoire en gros : Alors qu’une épidémie semble atteindre la population humaine, le climat, la faune et la flore partent en vrille. Les protagonistes de l’histoire, un homme d’affaire américain (forcément) qui détruit la forêt amazonienne (pas bien !), une biologiste française écolo (forcément aussi) et un militaire français vont tenter de comprendre le pourquoi comment tout en essayant de survivre face à la nature qui semble en état de rébellion. On surfe là sur la tendance écologique et on appuie sur toutes les misères que l'homme il fait à Gaia (la Terre-Mère chez les grecs, la source de tout quoi). J’ai lu la bête en 3 jours, j’ai trouvé les ¾ passionnants, notamment comment l’homme s’en prend plein la tronche et que finalement il est bien peu de chose. Par contre la chute, que bien évidemment je ne révèlerais pas, m’a laissée quelques peu dubitative.. en fait très nulle cette chute, à la limite du risible!
A noter en fin de bouquin, un énoncé chronologique des maux de la terre.
A lire au soleil dans une chaise longue pour passer le temps…
Un jour je respecterai mon programme.. je le jure!!